jeudi 4 décembre 2008

Une Poésie simple courte et superbe

If I can stop one heart from breaking
I shall not live in vain;
Il I can ease one life the aching,
Or cool one pain,
Or help one fainting robin
Unto his nest again,
I shall not live in vain.


Emily Dickinson

(littéralement : Si je peux empêcher un coeur de se briser Je ne vivrai pas en vain; Si je peux d'une vie atténuer la douleur, Ou apaiser une peine, Ou aider un rouge-gorge évanoui A retrouver son nid, Je ne vivrai pas en vain)

E.Dickinson (1830-1886) est une poétesse américaine de la fin du XIXeme secrète et expansive, grave et moqueuse, discrète mais audacieusement libre. Elle ne connut pas le succès de son vivant mais est considérée aujourd’hui comme l’un des plus grands poètes américains.

mercredi 19 novembre 2008

Où étions nous?

Suite au post d'Atchoum, je me suis rappelée combien certains moments "historiques" restaient gravés dans la mémoire.
Je me suis toujours dit que c'était fou de se souvenir de où on était, ce qu'on faisait lorsqu'on a appris un évènement international d'importance ou une nouvelle tres perso et émouvante...

Pour Obama, j'etais donc dans le lit de ma nouvelle vie faite d'un peu plus d'espoir grâce à son election.

Il y a déjà 7 ans de cela, j'ai écris où j'étais, ce que je faisais et qui, quoi, ce que je ressentais au moment où j'ai appris pour les tours jummelles.
Je l'ai écris car j'avais l'impression qu'il fallait temoigner et j'ai adressé ce texte à mes futurs et encore fictifs petits-enfants car je crois que mes grands parents savaient où ils était quand la guerre s'est déclarée, se souvennait de ce qu'ils faisiaent quand les américains ont bombardé et je sais que mes parents savent exactement où ils étaient lors des 1ere barricades de mai 68 et à l'annonce de Tchernobyl par exemple.

Cette capacité de se souvenir précisemment d'un instant du fait de l'importance de la nouvelle information ne viendrait donc pas de notre ère médiatique?
Pourtant, quand le mur de Berlin est tombé je peux vous dire que j'étais devant la télé pendant des heures, que la transmission satellitte avec le logo tres eighties de FranceTélécom est gravée dans ma mémoire, et ce + que le concert de Yehudi Menuhin et que j'etais assise au bout du lit des parents que je portais un pull vert et que papa a pianoter le minitel pour avoir + d'info et qu'a l'époque, tiens, les rideaux étaients verts....

Alos oui, c'est aussi grace aux médias que ces événements s'imposent plus vite et plus fort à nous mais ce qui fait que l'on se souvient où on était et ce que l'on faisait, c'est que l'émotion est tellement forte, intense, que votre vie se met sur pause ou sue "déroulement seconde/seconde", pour que vous impregniez tout ce qui fait le moment et que l'image soit nette, remplie de mégapixels tous tres détaillés dans votre esprit.
C'est ainsi que je sais que j'etais dans une cabine téléphonique, en tenue de spéléo au bord des causses quand j'ai su que mon grand-père etait décédé ou aussi les pieds sur le bureau de ma chef avec la vue sur le campus de l'université (tres vert et plein de gens qui jouent dehors) quand j'ai appris que ma soeur attendait sa 3eme...

Et vous, quels sont les instantannés de vous dans l'h/Histoire?

lundi 3 novembre 2008

Morceau(x) choisis

Le nouvel album d'ABD EL MALIK est sorti.
Je passe par Deezer et je me dis: Il parle(chante?) bien c't'homme là!

Parfois il est un peu moi, parfois il est nous toutes, souvent il est juste.

Extraits:
C'est l'allégorie d'une fille facile qu'est assise à la place du mort
Qui pense que je t'aime n'est qu'un mouvement du corps
Elle oscille va et vient se donne et regrette ensuite
Lui il kiffe SMS elle se pointe de suite
[...]
Leurs coeurs battent de concert affective mendicité
[...]
Il lui dit "tu es belle", elle s'engouffre dans le piège
Puis dévie "en ce moment je lis Malraux"
[...]ce qui l'interesse chez elle au départ c'est pas son cerveau
Elle s'en rend bien compte et se mordille la lèvre comme quand gamine elle jouait au cerceau
Mais on en est tous là c'est juste l'amour qu'on cherche à vivre
[...]
On est déchiré par l'absence et le vide
En prise avec nos paradoxes le besoin d'amour complique
[...]
Elle approche son visage, se retracte, se demande
Si au fond elle-même n'est pas une sorte d'offrande
Sacrifiée sur l'autel de toutes celles qu'on mal
Qui souffrent qui peinent tellement de ne pas avoir confiance en elles
Même si elle sait bien que son "je t'aime" est factice
Elle se dit aux yeux de quelqu'un au moins elle existe
....



Découvrez Abd al Malik!

jeudi 16 octobre 2008

Comment est-ce possible de se sentir si proche parfois des plus inconnus et éloigné de ceux qui te sont proches.
Parce que tu dis ce que tu veux à celui que tu ne connais pas, et que tu te forges auprès de ceux que tu aimes et dont tu veux être aimée?
Bien involontairement, inconsciemment, on agit pour l'autre. Et pour l'inconnu, que fait-on?
Rien?
On se transforme aussi, on s'embellit parfois, on "s'améliore" pour être appréciée.
Parfois on est aussi tout simplement soit. Rien n'ai dirigé vers personne. Ou presque.
Un peu comme ces lettres que j'écris en sachant que je ne les enverrais jamais, et qui n'ont pas forcément de destinataire précis du coup. Parfois j'écris à mes amants, parfois à mes amis, parfois à mes petits-enfants...
Mais ce ne sont pas eux, ils sont alors comme les inconnus. Ils ne sont pas vraiment, ils sont ceux que je veux qu'ils soient à cet instant T

Mais comment l'inconnu attire?
Il doit y avoir une part de mystère et une part de connu en fait. C
ette sensation d'avoir des choses en commun, des choses à partager, comme des souvenirs similaires (cf. la natation synchronisée de V.Delerme).
Est-ce parce que, comme je l'ai déjà suggéré ici,
"une entente esthétique, de valeur sentimentale et intellectuelle est forcément signe d’attirance.
Parce qu’il y a plaisir ?"

Parce qu'il y a compréhension? parce que ça rassure? Parce que l'inconnu est finalement familier?

parce que...?
Comment ça je pose beaucoup de questions?

vendredi 10 octobre 2008

Be sour my heart

En réponse/react à Bibz

Je déteste cette capacité que j'ai à croire en des trucs, à les imaginer surtout, à envisager tout et plus avec le premier inconnu qui passe et qui est souriant.

Je déteste m'accrocher à rien, croire en le plaisir simple de l'autre et me ramasser devant un téléphone qui ne sonne pas, un msn sans réponse/sans vie et des envies que je dois remiser dans les vieux tiroirs.

Mais j'adore être impatiente, croire, sourire, envisager, rêver et me dire "un jour peut-être"

Je voudrais juste ne pas trop m'emballer, ne pas trop avoir mal, ne pas trop être en attente.
Je voudrais que mon coeur sache se retenir, soit plus dur face à des si peu de choses, quand il sait finalement être si dur et fermé pour les choses importantes....


So, be sweet & sour, my heart...

mercredi 17 septembre 2008

Enigmatique

En manque

Manque du Sud?

De celui qu'il y avait dans le sud?

ou plutôt

De ce que m'a apporté le sud?

?????

mardi 2 septembre 2008

mercredi 20 août 2008

Ce qu'il y a de bien avec la gueule de bois et les w-e de folie... (et oui j'ai trouvé un truc positif!)

.... c'est que ça te fait un look de star (lunette de soleil même dans le métro, la classe) et une attitude de star toxico (Pete & Amy faites gaffe, moi aussi je suis capable de marcher a 2 à l'heure, de manquer de tomber toute seule et de boutonner ma chemise de travers!)
Manque plus que le tatouage et je passe dans CLOSER (ya tellement d'inconnus là-dedans, pourquoi pas moi?)

mardi 29 juillet 2008

Ma soirée avec les mecs

Notez la nuance: "avec" et non pas "la soirée mecs". La différence avec la soirée filles, entre tellement d'autres!

Une sacrée aventure!

La chose était totalement improvisée. Les copines de certains devaient être là mais se sont désistées (peur de moi? non, je déconne!), et certains sont finalement venus.

J'arrive donc en fille: jupe, talons hauts (et oui ça m'arrive), maquillage... dans un bouge avec 4 gars en mode tranquille...

C'est parti pour le plaisir de parler, boire, simplement.
Plaisir d'entendre combien tes amis aiment tes amies.
Combien et comment c'est simple, d'après eux. Et tu le conçois mais tu ne peux pas le comprendre parceque toi, tu es compliquée!

On a parlé seins, boules, bonnasses, football, porno star (c'est marrant comme les 2 viennent forcément ensembles)...
mais aussi archi, social, banlieue, politique internationale...

Je sais donc pourquoi je peux faire peur (aux hommes évidemment) et combien je suis moi et que c'est tant mieux....!!!

Sachez mesdames, que j'ai entendu qu'on pardonne à des gros seins de tomber, pas vraiment aux petits... J'ai aussi appris qu'un homme a peut-être bien tout gagné quand il a pas laissé à la demoiselle le temps de se prendre la tête...

En quelques heures, mon attention s'est portée sur + de poches que j'en avais vu dans mes virées shopping intenses et nous sommes d'accord sur le non sens de la mode des slim aussi surnommés "gache fesses"

Bref, une soirée plaisante et plaisir, rien a voir avec une soirée filles, je vous rassure les copines!
Mais quand même, une bien bonne soirée! A refaire!

samedi 28 juin 2008

keske je fais?????

je me demande si je ne gâche pas tout , si je n'ai pas tout manqué....
j'ai été trop directe? trop clair? trop évidente

Je ne lui ai pas laissé le choix? Si, justement, mais je ne lui ai pas laissé le temps de le faire!
Je veux tout et de suite, ça devrait être simple....et bien non.
Je tombe sur ceux avec qui rien n'est clair, précis.
Pourquoi est-ce quand on rêve d'être un mec(ou qu'on l'est presque) qu' ils ne le sont pas?

Je m'en veux. Impression d'avoir été insistante: tout ce qu'il déteste. Pourtant je l'ai senti, de ses yeux, de ses mains sur moi, de son intonation, de son être. A peine l'ai-je entendu s'expliquer.. en fait je ne sais pas ce qu'il a voulu dire ou peu ou je ne veux pas avoir mal entendu ( prendre son temps?????!!!!!)
Mais tu viens d'où a part du monde des gens beaux et biens (et bosch?!) qui me surprennent et sont juste ce que je n'attend plus? Du monde des connards qui savent parler aux filles? (très malheureusement j'opte pour la seconde option.......)

Qu'ai-je fais? J'ai trahie ma propre personne, celle d'une amie chére et je me suis compromise auprès de celui que je sur-estime, celui à qui je veux dire comme je suis, qui je suis et comment. Un homme que je VEUX connaître mais si seulement ....

Alors pourquoi ces instants?
Comment je me réveille moi demain a part mal, comme rejetée, moi qui ai senti ses lèvres sur les miennes, son coup, son ventre, son être. Que suis-je??????

Je veux pas me planter, je ne veux pas de son amitié, je crois que je sais qu'entre nous ya quelquechose. Un lien, un truc intense et beau a vivre?

J'ai peur d'avoir exagéré pour rien a part pour me planter......

mardi 17 juin 2008

I've been Carried away!

Parceque nous n'étions pas aux mêmes endroits à sa sortie j'ai attendu ce jour pour aller voir le film avec celle avec qui on se l'etait promis il y a tres longtemps.
Perchée sur mes talons noirs pointus (pas des Manolo Blanik) j'ai traversé la ville en courant parceque j'étais en retard (cela aurait-il pu être autrement?) en pensant à ces filles qui font ça tous les jours ou qui sont filmées 1000 fois sur 135cm avant que ce soit la bonne prise.
J'ai donc pris plaisir à rire et à pleurer en voyant encore de nouvelles tribulations New Yorkaises déjà mythiques.... Et oui je suis une fille une vrai, et assez inconditionnelle de la bande finalement.
J'avais fait mon maximum pour ne pas en savoir trop et je m'attendais a la déception (la question de l'adaptation des séries au ciné à du coup été beaucoup traité dans les journaux ces dernières semaines et bien que ce soit un poncif je vous le répète: on s'attend souvent au pire....)
Bref, on a arrosé cette promesse avec un cocktail, mais Marguerita et pinacolada pas de cosmo dans le bar Tapas, dommage....
Autour d'un ceviche de saumon et du Manchego viejo on a débattu du bien de cette serie générationnel et de l'hymne à l'amour qu'elle chante aussi fort qu'une Céline Dion.
Pas celui de la quete de l'homme idéal, ça on s'en fout et c'est trop gnangnan: L'hymne à l'amour qu'on construit qu'on travail et qui finalement est là, au fond de soi, parceque c'est un amour pour une famille que l'on s'est choisie: ses Amis (ceux avec un grand A).

Et du coup j'ai pensé à tous ceux que je porte dans mon cœur et que j'aime même si parfois je sais pas trop leur dire (écrire, exprimer, évoquer, rappeler....)

lundi 16 juin 2008

Est-ce qu’une entente esthétique, de valeur sentimentale et intellectuelle est forcément signe d’attirance.
Parce qu’il y a plaisir ?

mardi 20 mai 2008

samedi 10 mai 2008

Divagations nocturnes

4h45
Les oiseaux chantent, je me réveille.
Je suis encore alcoolisée
1L d’eau et je devrais me recoucher mais non, mon cerveau tourne ça y est il est en route.
Bilan : une soirée sympathique. Un diner superbe. Je suis un bon parti ya pas à dire. Bon.. sauf pour la vaisselle. Rien que d ‘y penser j’ai envie de me recoucher…

Des tas de cigarettes ce soir…
Et d’alcool

Et la preuve de ma faiblesse, de ma fragilité actuelle, de mon manque de stabilité :

Une fois les amis partis, j’ai appelé, tout le monde. Tous ceux que je devrais laisser tranquilles et aussi ceux à qui je voulais parler en me disant que comme ça j’appelerais pas les mauvais, que je parlerais, divaguerais sans trop de conséquences.

Quelles seront les conséquences demain de mes appels intempestifs à celui que je devrais oublier et qui a répondu si gentillement et qui a du se dire que je suis tarée et obstinée et que s’il a pas compris qu’il me plaît, est stupide ?

Et celui qui n’a pas répondu que j’ai rappellé et pourtant à qui je ne porte pas d ‘intérêts si ce n’est que souvent, quand on se quitte alcoolisés, on « bug » . Et que du coup, tout à l’heure j’ai appelé desespérement plutot que de rester seule ?

Et celui que je dois oublier, à qui j’ai dis que je ne devais plus le revoir et que je ne sais effacer de mon cerveau qui l’aime encore et qui aura demain je ne sais combien d’appels en absence ?

Je divague, je m’attriste de mon attitude, de mon état, de ma faiblesse, de mes choix et actes…

J’ai froid et mal. Je me sens seule, j’ai besoin d’amour, de calins, d’attention et je me retrouve à perdre le peu de dignité qu’il devrait me rester

Dans ces moments là, je ne me sens pas adulte, juste perdue, qui m’a oubliée et pourquoi ?

Bonne nuit, je vais essayer de me rendormir, et qui sait, peut-être demain matin (tout à l'heure), j'aurais oublié

mardi 6 mai 2008

Kino-tractopilation

Comment commencent les films? D'où sortent-ils? D'une idée

Alors je suis pleine d'idées.
Mais d'où vient l'idée? Faut que j'appelle Dr DRÉ!

À quoi ça tient tout ça?
Tout ça: vous savez tout ce qu'on imagine, rêve, crée dans sa tête et qui ne vient de rien ou d'insignifiantes choses incompréhensibles indescriptibles.
Pour celles (et ceux évidemment) qui ne voient pas de quoi je parle je vais vous donner un exemple détaillé et édifiant de la fulgurance imaginative de mon cerveau cinématographique:
  • Dimanche dernier, quizz habituel. Pas la trace des acolytes habitués sauf une amie d'amis homonyme et peu connue qui me présente son équipe(généreuse et sociale comme nous sommes toutes). Des gens manifestement réguliers du lieu et que je n'avais pourtant jamais "vus"...
Mes acolytes arrivent, on joue de notre coté et ponctuent les questions d'aides et commentaires avec l'autre team. Réponses, pauses, discussions banales, sur rien de bien profond qui nous ferait nous connaître +.
Puis là, dans la nuit, un "Bonsoir" qui me plaît.
Mais au fait, qui est-il ce monsieur bonsoir qui s'en est allé? Je ne connais même pas son prénom.

C'est dès à présent que mon cerveau de folle se met en route, au quart de tour....
Et ce n'est pas dutout son prénom que j'imagine, même pas son corps sous son t-shirt jaune hispanique. Ça, ce serait normal, logique, explicable...

Non non, je suis déjà dans la galaxie débile du film de la vie fictionnelle.
Je suis avec lui, à flirter. Je suis dans sa vie et lui dans la mienne. Et Oui, je le CONNAIS PAS et déjà le film continue et me fait jouer des pauv' scenes vaporeuses et roses. Je SaIs même pas son nom et je le vois déjà père de mes enfants!!!!
PUTIN DE CONTES DE FÉES DE MERDE!!!
Pourtant j'ai jamais vraiment trop aimé ça, et malgrès l'analyses Bradshawienne, c'est pas pour vivre une vie de princesse refoulée version RealLife que j'aime les vieilles pierres et autres châteaux...

Et le pire, le pire?!:
Ben je me projette déjà à dimanche prochain. Est-ce que je le verrais? comment je réagirais?
J'ai plannifié mon épilation demain (cf ce post pour ceux qui comprennent pas) [bon, et aussi parceque Rdv gynéco]
Je veux savoir son prénom
Je veux le revoir
Je veux vivre mon rêve, faire un vrai film?
Mais ça va pas la tête? "T'es trop con ma fille"

Quesqui peut bien me faire devenir scénariste, réalisatrice, actrice de films navets aussi concons et que je déteste pourtant tant?

À quoi ça tient et d'où ça vient???




vendredi 2 mai 2008

In the mood(y) for Californication

Il y a des mois de ça, cette Mlle Bradshaw nous parlait d'une de mes cultures préférées: américaine (et oui, ya des trucs de chez eux que j'aime, je devrais les lister un jour pour me prouver que je les déteste pas tant que ça), courte, cliché et à la fois provocatrice: LA SÉRIE

Sous ses bons conseils et sa jolie descrpition (un Sex&The City masculin et WestCost) je ne pouvais que voir le pilote en question.
J'ai alors rencontré Hank Moody, ecrivain en perte d'inspiration et de dignité, trash et défoncé (le cliché de l'écrivain maudit, dire que c'est un français qui a fait se transporter ce mythe) et de sa super fille Becca, Strange Emily humaine (pour ceux qui voient pas la référence: vous vous faites vieux!) et de sa superbe ex dont on connait trop bien le visage quand on a vu le Solaris de Soderbergh (ou carrément étudié!)

Du fait des petits soucis du streaming dernièrement, je me suis arrêtée au 2d épisode, où Hank défoncé baise une nana sur le nouveau lit conjugal de son ex (avec un certain Bill très énervant)
et gerbe sur sa toile pourrie d'art contemporain alors qu'il est pris en flag....

En gros le sous-titre proposé par l'artiste chocolatière: Trashitude à L.A. est très bien résumé

Bref, ce soir, grâce à la soeur d'un pote, on s'est fait une première overdose de trashitude avec 5 épisodes, et c'était bien cool.
Si j'avais M6, je la regarderais le vendredi soir, mais ce serait malgrès tout faire offense à Carrie et ses copines qui sont les seules à qui j'accordais le droit de me divertir le vendredi sans sorties (ce qui est rare) quand j'avais M6.
En + cette série mérite VRAIMENT d'être vue en VO et je voudrais même avoir la version sous-titrée anglais car les dialogues sont bons, que comme c'est l'histoire d'un écrivain les efforts ont été faits et même si on comprends pas tout, les injures en partculiers, c'est quand même mieux. En plus, je ferais surement un jour un post sur le sous-titrage français et les conneries qui peuvent y être mises... ça ÉnerVe!!!

Pour vous dire, ça me donne envie de relire Keats dans le texte (sans compter la référence aux Préraphaélites) mais surtout de mieux écouter plein plein de bon son, comme Led Zep, Black Savath, mais surtout Dylan, je crois que je vais le lire avant de le ré-écouter

Si j'ai pas réussi à vous donner envie de tenter l'experience, j'ai encore un truc pour les ex-fan d'Une nounou d'enfer, ça nous a pris 4 épisodes pour la retrouver mais celle qui joue Mia, et qui a un super rôle dont je ne peux dévoiler +, ben c'est celle qui jouait la petite Grace Shefields, la dernière, toute mimi un peu psycho!!!! Rien que pour ça vaut voir.

mardi 8 avril 2008

Ce qu'il me faut?

Un garçon gentil (en tout cas pas méchant, puisque gentil peut sembler péjoratif) qui rappel et veut me voir. Un peu trop maigre (Aïe les hanches!) mais pas mal dans son genre. Qui demande rien pour le moment.
Un plan cul idéal, une histoire sans prétention...

Alors pourquoi je me pose la question?
Parceque j'ai toujours du mal à sortir de certains cadres, à ne pas voir les différences qui font que je suis pas à fond
Parceque je suis pas sûre de gérer ce type de relations, les expériences passées l'ont prouvé
Parceque j'ai des parasites en tête:
Un que je redoute de croiser, l'autre que je veux recroiser et mieux connaître mais dont je pense être la seule des 2 à y voir quelque chose et en plus, il est pas chasse gardée mais il ne fait pas frémir que moi et bien qu'elle soit casée, c'est une amie, alors je me sens gênée.
Mais bien que je sois sûre de me tromper quand ça me préoccupe de les revoir, je ne peux m'empecher d'être moins insouciante....

Alors?

lundi 10 mars 2008

POURQUOI?

alors qu'on s'est pas croisé pendant 4 mois et qu'il aurait surement mieux valu, et que j'ai même essayé (en passant + dans son coin, par hasard....)
Maintenant qu'on s'est dit qu'il fallait pas se voir, ben bien sûr, je le croise régulièrement!
Avec ses yeux désolés et mon corps qui brûle

Grrrr, le monde est parfois bien mal fait

jeudi 28 février 2008

Phases finales

Phase 1: Pas d'appel! Pas d'appel... Pas d'appel?
Bon ok. Si il n'appel pas, je l'appel pas. Pourquoi appelerai-t-il alors qu'il ne le faisait pas quand on était "ensemble", comment le ferai-t-il maintenant qu'on est... On est quoi au fait???

Phase 2: Faut que je sache
C'est vrai ça, on fait quoi maintenant? On (re)couche ensemble à chaque fois qu'on se voit? On s'ignore, on pourra pas eternellement s'éviter? Si?
Non!: Faut qu'on parle.

Phase 3: Je craque
Comme d'hab et comme toujours je suis faible et je fini par ecrire le texto insipide qui propose une rencontre

Phase 4: l'attente
Verif: texto transmis,
pas de réponse immédiate.....
Bon, par rapport à ses habitudes il a pas mis trop longtemps pour dire qu'il peut me caser dans son agenda dans 1 semaine....
Il peut se passer tellement de choses en 7 jours...
C'est long, et je passe par tant d'idées qui me mène toujours à une question: quesqu'on va se dire, quesqu'on a à se dire? Comment aborder un sujet qui ouvre sur trop de question et est-ce que je veux une réponse?

Phase 5: Je rêve
Attendre c'est rêver, trop de nuits pour vivre de l'irréel, de la tendresse, de l'amour....
Trop de jours pour rever de quotidien, d'amoureux, d'impossible

Phase 6: la gêne
Et puis comment le voir sans se sentir mal, comment lui dire bonjour? quel baiser j'ai envie d'avoir et envie de faire? Celui de mes rêves, non, celui de la résolution et de la réponse, non!
Il faut malgres tout en arriver là pour ne pas être gêné les prochaines fois qu'on se croisera.
Ben le hasard devance la situation genante, il en crée une. Dans ce resto, comme 2 cons, chacun de notre coté et entourés on s'est parlé a demi mot, gênés, du fait qu'on se voit dans deux jours pour parler de ça...

Phase 7: libération ou accouchement!
Un film, plein de bons sentiments, une discution à batons rompus sur tout et rien et surtout pas sur nous comme on en a la si bonne habitude et puis le retour, celui qui inflige la douloureuse, la discution qui ne sera pas à battons rompu qu'on evitera pas mais qu'on a tant de mal à avoir. Et lui qui marche et parle bas, evitant le face à face et ses yeux si bons mais si troublés, et moi qui me tait, qui me resigne à entendre ce que je sais deja mais qui avoue que je veux qu'il soit clair car je ne peux l'être, encore une fois, j'ai besoin de lui....

Phase 8: Des passionnés pas dé-passionnés mais raisonnés
A plein de demi- mots, les choses se disent enfin. Il y a de l'impossible, des actes dont on ne sera jamais capable l'un pour l'autre, un naturel et une simplicité qui n'existent pas, même avec de la volonté. ça m'a fait du mal, il en ai désolé, mais je connaissai la douleur et j'ai insisté et maintenant je pleure car je reve de l'etreindre, car la raison fait qu'il ne faut plus que je le voi, parceque la passion ne fait pas tout

Tout s'apaise, la messe est dite, les langues se delient et on se dit que c'est con mais c'est mieux, je pleure, je l'aime, je ne lui dirais jamais car ça ne sert à rien et que ça ne resoudra pas notre incapacité à être ou ne pas être ensemble. C'est con, c'est tout

phase terminale: J-L Aubert l'a ecrit mieux que moi
Voilà, c'est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de notre côté
Que voilà, c'est fini
Trouve un autre rocher petite huître perlée
Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez
Car c'est fini...hum, c'est fini

Voilà, c'est fini
On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare
J'te dis seulement bonjour et fais gaffe à l'amour
Voilà, c'est fini
Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais
Peut-être après-demain je te retrouverai
Car c'est fini...hum, c'est fini

J'ai fini par me dire qu'on éviterait le pire
Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer
J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir
Et que même si c'est non, et que même si c'est con
Tous les deux nous savons que de toute façon

Voilà, c'est fini
Ne sois jamais amère, reste toujours sincère
T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu
Voilà, c'est fini
Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées
La foule nous emporte chacun de nôtre côté
C'est fini...hum, c'est fini

Voilà, c'est fini
Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit
Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis
C'est fini...hum, c'est fini, c'est fini, c'est fini

jeudi 21 février 2008

humeur ressentie, chanson qui en dit


I’ve made up my mind,
Don’t need to think it over,
if I’m wrong I am right,
Don’t need to look no further,
This ain’t lust,
i know this is love but,

If i tell the world,
I’ll never say enough,
Cause it was not said to you,
And thats exactly what i need to do,
If i’m in love with you,

Should i give up,
Or should i just keep chasing pavements?
Even if it leads nowhere,
Or would it be a waste?
Even If i knew my place should i leave it there?
Should i give up,
Or should i just keep chasing pavements?
Even if it leads nowhere

I’d build myself up,

And fly around in circles,
Wait then as my heart drops,
and my back begins to tingle
finally could this be it

Should i give up,
Or should i just keep chasing pavements?
Even if it leads nowhere,
Or would it be a waste?
Even If i knew my place should i leave it there?
Should i give up,
Or should i just keep chasing pavements?
Even if it leads nowhere

Chasing Pavement de Adele

Et maintenant le clip (si j'arrive à le mettre en ligne):



jeudi 7 février 2008

L'épilation en hiver, question de celibataire

Prologue: Dois-je vraiment commencer en vous disant que j'ai écris le brouillon de ce post sur le carnet dessiné par Dolce&Gabbana offertavec le ELLE de la semaine dernière, et ce à 3h du mat? Évidemment! Ça donne le ton futile qui se doit....

Bon, la chose est simple: en hiver, n'étant pas 1 yéti qui peut se faire peur à soi-même, je n'ai pas forcément besoin de m'épiler. Même pas pour la piscine, personne ne remarque rien. Mais le terme en italique plus haut est essentiel à la compréhension du problème au combien existentiel posé par le titre de ce post revenu du chaos. (comment ça, je m'égare pour la 2de fois?)

Bref, posons la question autrement: Que dirais une bonne copine qui me connait bien si elle me voyait (ou me savait) m'épiler en ces temps à la fois frois, humides (hiver) et désertiques(relations)?
Réponse: Tu vas coucher avec qui ou quoi?
Et le problème est donc là: quoi ou qui de toutes façons c'est évidemment ce dans quoi je sombre dans ces conditions (Ndlr: épilée)

Seulement, les choses se posent à l'envers ce coup-ci. D'habitude, c'est "Tiens, je m'épile: signe que je vais coucher avec Untel"
Seulement là, ya pas d'Untel, ni même de Truc!
Alors, si je m'épile, ne sera-ce pas la porte ouverte à toutes les fenêtres de dérapages débiles et alcoolisés qui finissent en remords surtout quand on connaît la personne et que donc on se confond en gêne quand on se revoit vu que c'est trop con d'avoir buggé avec (il est cool et c'est just un pote)?
Un peu comme la semaine dernière où j'ai (presque pas mais juste un peu trop mais pas totalement) dérapé. Heureusement: j'étais pas épilée!

Mais si je l'avais été?

La pilosité, dernier rempart à ma frivolité alcoolique???