mercredi 19 décembre 2007

J'adore la télévision

FR3, ce mercredi, l'émission "Ce soir (ou jamais !)"
Fréderic Tadéï présente le thème de la soirée: l'art contemporain.
Entouré de Buren, Ben et Robert Combas.
Je cite :
"...les strars de l'art contemporain!..."
Ah bon, on dit plus ARTISTE? Peopolisation ou réalisme?

lundi 19 novembre 2007

Insomnie instructrice ou comment mettre des mots sur du sens, des sensations, une volonté 2/2

PARTIE 2: Ce que je suis, ce que je veux et ce qui en est et en est dit
« Je ne suis pas Peter Pan.
Je ne suis pas quelqu'un qui ne veut pas grandir, je suis un adulte, j’aime l’idée d’être un d’adulte avec ma connaissance d’adulte, mais par contre, comme à mon avis les meilleurs pédagogues, je me souviens de ce que je ressentais lorsque j’étais enfant : capacité d’émerveillement, cruauté… Tout ce qui est non marqué socialement.
On naît avec une imagination, une envie de rire, une envie de pleurer, des émotions très brutes qu’on laisse s’endormir comme une espèce de volcan éteint et moi j’ai juste envie de l’allumer tout le temps parce que c’est ce qui me permet de me sentir vivre artistiquement et comme être humain pour partager des expériences sociales. »


Pensez Kerouac, Bjork, Johnny Depp, Tom Waits, Marylin, Brel, Tim Burton, Chaplin, Jules Verne: une vitalité extrême, une enfance intégrée, assumée, ressentie et pas bafouée. Une créativité novatrice, un exemple de folie douce qui n’est que le sens du vivant! Ils n’ont pas peur d’être au bout de leurs sentiments, pas peur d’être triste, pas peur de l’émotion, du ludique, de s’amuser, de crier ou pleurer. D’aimer…

C’est le courage du sentiment, entre l’enfance et l’âge adulte, du bon de chaque côté, le défis du rêve et de la réalité, de la réalité du rêve.

Des alchimistes….

Cette citation, c’est à peine 1 minute d’une émission d’une heure avec Mathias Malzieu, auteur et chanteur du groupe Dionysos. Je ne le connaissais pas bien avant ça et je le trouve interessant. Vous pouviez écouter l'émission en cliquant ici
(mais c'etait la semaine dernière et là maintenant, c'est l'émission de cette semaine en écoute, Zut, ils ont pas encore le PodCast, dommage! Enfin, voici le lien vers le site de l'émission. C'est déjà ça....)
Vous auriez eu en plus l’ambiance musicale qui vas avec l’interview (si j'avais pensé a mettre la 2eme partie du post avant dimanche) avec :
  • DJ Shadow
  • Supermayer
  • Björk
  • RZA
  • Buck 65
  • Beastie Boys
  • Cocorosie
Et oui une émission qui passe de l’electro, qui en parle et que j’écoute, comme quoi tout peut arriver (merci FranceInter) !

Vous auriez évidemment eu aussi droit à des extraits du nouvel album de Dionysos :
la mécanique du cœur, illustrant le livre du même nom et un passage avec Jean Rochefort, Le Maître de la spiritualité simple et vivace.

Alors, ça donne envie ? (trop tard...GRRRRR)

Insomnie instructrice ou comment mettre des mots sur du sens, des sensations, une volonté 1/2

(comme le texte a fini par être hyper long je vous le livre en 2 parties : ça mettra du suspens et puis ça changera de d’habitude ou je mets 10000ans à écrire un nouveau post)

PARTIE 1 De l’adulterie et de ce qu’on en fait

Cette semaine, 2-3 choses m’ont amenées à réfléchir à la notion « d’être adulte » de pourquoi et de comment.
Je crois que ce qui nous oblige à l’âge adulte c’est les responsabilités, la prise en charge et la résolution à accepter un temps qui passe. Qui passe par exemple par la mort de parents, ou plus, de ses géniteurs. Ceux qui t’ont fait s’en vont, ou s’amenuisent, ceux qui t’ont construit se déconstruisent, et les rôles s’inversent entre celui qui s’occupe de l’autre, qui veille dessus. Des places sont à prendre, des chaises musicales où ce ne sont pas les chaises qui manquent mais les personnes à mettre dessus.
L’âge adulte ça peut être aussi le fait de dépasser ce qu’on ne voulait pas, pour son bien matériel en oubliant son bienêtre psychique un instant :en écrivant une lettre de menace aux Pud’hommes à son patron qui vous licencie soi-disant économiquement par exemple. C’est aussi découvrir la difficulté de se faire comprendre par l’administration, en se faisant reprendre ce qu’on t’avait donné et qui n’existe plus…en te disant de ne pas attendre d’être au chômage pour penser à ne plus y être mais en te laissant bien y être avant de penser t’aider…
Je crois que penser « impots » fait aussi partie de l’adulterie

Et pourtant, je ne savais pas comment l’exprimer mais je sais qu’en moi, il ya de l’enfance pour toujours, de la naïveté assumée et même parfois voulue pour ne pas voir la cruauté de ce monde, des Hommes, pour ne pas regarder mes propres égoïsmes.
Mon meilleur exemple est ma capacité à me mettre à pleurer quand un sentiment est trop fort, sans pouvoir maîtriser une seule larme, sans même les sentir venir. Parfois, devant son patron par exemple, c’est franchement gênant! Et pourtant, je ne veux pas le diriger, je préfère assumer que de retenir une sensation si primaire. Je veux croire que je ne perdrais jamais de cette part d’insouciance et de pureté de l’envie enfantine (si proche du besoin).

Or mon insomnie de la nuit dernière m’a permis de mettre des mots sur cette notion, de la conceptualiser puisque je ne suis pas la seule à la vivre.
Alors voilà, c’est bien mieux exprimé que je ne l’aurais jamais fait :

À lire dans la partie 2…..

mardi 30 octobre 2007

A la Toussaint


Si tu ne m’as pas vu faire la tournée des sépultures,
Au jour de la Toussaint, c’est qu’j’étais grippé, je t’assure,
Et au mois de novembre, courir entre les courants d’air,
De cim’tièr’s en cim’tièr’s, c’est comme ça qu’on n’passe pas l’hiver !

C’est pas qu’les fleurs soient chères, ni l’cimetière trop loin
Si je n’te rend pas visite aussi souvent qu’il se doit,
C’est qu’je me dis qu’tu n’as, sommes toutes, besoin de rien,
Qu’tu dois t’plaire dans ton trou puisque je vois qu’tu n’en sors pas !

Et puis pour toi qui aimais les fleurs, quel gâchis imbécile,
Quelle tristesse ce serait de les voir faner dans leurs pots ;
Alors qu’tu t’décarcasses, à faire de l’engrais fertile
Et qu’je n’peux même pas jardiner l’humus de ton caveau.

Mais ma chère disparue, depuis que tes os sont sous terre,
C’n’est pas dans ton cim’tière que je te retrouve, crois moi,
Quand je pense à ces fêtes, que tu m’as offertes de ta chair,
C’n’est pas ce p’tit trou austère qui m’fait l’mieux m’souvenir de toi!


Je te laisse et j’espère, comme dit la forme consacrée
Que « tu reposes en paix »… Mêm’ si je n’m’en fais pas trop.
T’étais pas bien épaisse, t’as pas du être trop emmerdée
Bien longtemps par les vers, ni non plus par les escargots.

Mais j’présume qu’ils ont quand même conclu au festin,
Non, t’étais pas bien grosse, mais quelle pièce de choix !
Z’ont pas du chipoter à t’croquer les fesses et les seins
Sans compter qu’après tout, c’est toi qui offrais le repas.

mardi 16 octobre 2007

Le temps, machine à oublier?

Suite à une réflexion d'un ami, je me suis posé la question : est-ce la machine idéale pour oublier, le temps?

Il est tel une source intarissable mais qui s'écoule irrégulièrement et goutte à goutte. Petites ou grosses, plus ou moins denses, ces gouttes diluent mais ne dissolvent pas.
Le temps est un moyen, le seul remède pour avancer, vivre, penser. Chaque instant crée une goutte qui permet de mettre de l'eau dans son vin, de la douceur dans sa colère, de la mélancolie dans ses regrets, du baume sur la douleur.
Le temps est l'issue. Inexorable, il est temps et il le prend.
Le temps n'efface rien, il fait juste passer, affronter les fantômes et les apprivoiser.

Le temps?: Machine à diluer!

mercredi 29 août 2007

CORRIACE vérité

LES BLEUS NE COUVRENT PAS LES VERGETURES
(même pas quand il est gros et bleu violet foncé, elles passent au dessus, on les voit mieux même!)

mercredi 1 août 2007

Quoi?

Quoi je passe mon temps sur les blogs aujourd'hui alors que j'ai 100000 fois mieux à faire?

Quoi j'écris comme par hasard sur le mien alors que j'y avais pas touché depuis Matusalème?

Quoi je sais pas écrire Mathusalem et j'ai pas trouvé la solution sur GOoGOL?

Quoi j'écoute ACDC et The Who grace à Radioblog (et mes écouteurs) au taf?

Quoi j'ai pas ecris 3 pauvres lettres de motivaton depuis 3 semaines?

Quoi je trouve pas la motivation surtout pas le week-end?

Quoi je suis en dent de scie?

Quoi j'ai pas les yeux en face des trous et je m'excite toute seule?

Quoi je fonce dans le murs des sentiments bousillés?

Quoi j'ai besoin de vacances mais je me sens deja coupable d'en prendre?

Quoi je suis trop humaine?

Quoi je n'aime pas les conflits et les cons tout courts?

Quoi je dis aux gens que je les aimes ?

Quoi je dis pas assez aux gens que je les aimes parceque je suis sûre q'ils le savent?

Quoi je suis naïve?

Quoi je sais pas simplifier les choses?

Quoi un jour (voir une heure)c'est oui, l'autre non?

Quoi mon estomac est le parfait baromètre de mon état physique et psychic (J'adore ce mot!)?

QUOI ya pas encore de commentaires à ce super post?


Quoi qu'on en dise, c'est moi tout ça!


vendredi 15 juin 2007

à suivre....

Un petit questionnaire qu'on me demande de faire et que je fais passer aux copines

4 emplois que j’ai fait dans ma vie :
- baby-sitter
- fille au pair (c'est baby-sitter sup)
- serveuse- barmaid
- femme à tout faire


4 films que je regarderai encore et encore :

- Paris Je t'aime
- BeautéVolé
- Lost in Translation
- coffe&cigarettes


4 endroits où j’ai vécu :

- petaouchnok
- au royaume des filles perdues
- chez moi
- chez eux


4 séries que je regarde :

- Marié 2 enfants

- Alias

- Les années collèges (Degrassy)

- SEX&THE CITY


4 lieux où je suis déjà allée en vacances :

- Ceski Krumlov
- Tampere
- Iles d'Anticosti
- Rimini


4 trucs que je check à chaque fois que je vais sur le net :

- mails
- blogs
- prix billets de trains et avions
- compte

4 mets que je ne mangerais pour rien au monde :
- choux de Buxelles
- Brocoli
- roussette/anguille
- je sais pas a part des trucs vraiment degoutant deja enumérés ailleurs

4 endroits où j’aimerais être en ce moment :
- en forêt de Broceliande ou bretonne
- dans un parc d'attractions
- au Chili
- ailleurs avec tous les potes proches, genre en vacances ideales


4 personnes qui me feraient une agréable surprise en répondant à ce questionnaire :

- Daysi coacheuse
- Atchoom parceque je suppose des réponses mais ai-je raison?
- Ju pour que je medise que tu as bon goût comme d'hab

- La soniaquismeuse, ça risque de valoir la peine (en commentaire ma belle)

mardi 12 juin 2007

Je suis CÉLIBATAIRE

Il ne me reste plus qu'a m'en persuader et à réussir à lui dire...
Entre la longue cloppe de fille avec Am hier et le post de Bibz lu aujourd'hui (à lire si vous cliclez sur son prénom) , je me rends compte que je suis célibataire.
La preuve? J'ai besoin de la même chose qu'une célibataire.
Le pire, c'est que je me prends + la tête que Célibataire et même si ça occupe un temps, maintenant ça me saoule, tout court.
Je comprends pas, je trouve ça dommage et en même temps je suis resignée depuis le début....
Ya plus qu'à agir!

lundi 28 mai 2007

Breakfast at Tiffany's en Vrac


Oui, je sais, mais que voulez-vous on ne peut pas toujours être originale, underground et imparfaite!

Une de mes référence, c'est le film Breakfast at Tiffany's. Et j'assume!

Pour ceux qui ne connaîtrais pas, c'est un film de 1961 de Blake Edwards et avec Audrey Hepburn tiré d'un bouquin de Truman Capote du même nom qui doit être tres bien vu le film.

Si vous voulez en savoir plus, il y a de quoi vous donnez des idées sur le fameux IMDB (International Movie Data Base), ma bible à moi avec le dico, l'encyclo, wiki s'il faut, et google aussi... et pour être sympa, je vous mets le lien là: http://www.imdb.com/title/tt0054698/

Bref, hier, j'ai vu une image de ce film, et je me suis rappelé combien je l'avais aimé. Pourtant je ne l'ai vu qu'une fois, mais je pense que volontairement, je ne l'ai pas revu, je l'ai rendu encore plus culte qu'il est en gardant les souvenirs que j'en ai et en créant un imaginaire par dessus.

Donc, en vrac et pour mieux comprendre: Pourquoi j'aime Breakfast at Tiffany's:
C'est une romance, c'est fleur bleu, c'est Audrey, sublime, essence même de l'élégance, pleine de fraicheur, de sincérité, de vérité et dont on sait qu'elle sera encore belle à 70 ans car son âme transpire la franchise, l'espieglerie, la naïveté, l'amour (d'ailleurs, suffit de la voir dans Always pour en avoir la preuve)
C'est l'histoire d'une jeune fille qui sait qu'elle ne veut pas finir seule avec ses chats.;)
C'est l'indépendance enfermée dans les conventions sociales des sixties et avec l'exageration de liberté qu'elles entrainaient. C'est le paradoxe de la femme. Ce coté vénale, qui finalement n'est présent que parcequ'on imagine que c'est mieux pour assoir son bonheur.
C'est justement la recherche du bonheur.
C'est la fille la plus simple du monde qui ne sait pas l'être.
C'est le goût du luxe et de la démonstration. C'est finalement une histoire d'amour, une quête, une acceptation, un passage à l'âge pas adulte, ni raisonnable, mais bon (comme un croissant!)
Et dans tout ça, vous vous en doutez, je me retrouve un peu ,moi!

Bon. Modestie oblige, pas dans la classe, l'élégance, l'attitude incarnée par Audrey. Cette manière si désinvolte et follement étudiée de porter du Givenchy, cette aptitude à rendre un chiffon élégant, un pantacourt classicime, une robe du soir juste parfaite, un drapé moderne..... Cette voix à la fois douce et qui s'impose, uniquement!


Non, ce n'est pas dans cela que je me reconnais, mais j'admire, je suis fan, je jubile en y pensant... Il reste que dans ce film ya plein de petit trucs que j'aime et qui sont "moi":
  • La Carry Bradshaw attitude

  • Le frigo remplie d'une bouteille de lait et d'une paire de chaussures (évidemment)
  • Ce naturel port du diademe et de la robe du soir en pleine journée sur la 5éme Avenue
  • Le tricot
  • Le baiser sous la pluie

vendredi 11 mai 2007

PAS CAPABLE

Il y a des trucs, il faut parfois s'avouer qu'on sait pas les faire.

J'en ai eu encore la preuve ce soir, je ne sais pas consoler. Je parle beaucoup d'habitude, mais face à la détresse, sentimentale, sociale, personnelle de quelqu'un qui se confie, je ne sais pas réagir... Pire, ma première réaction (défense?) c'est de dire des conneries, de faire rire, ou dumoins d'essayer. Courage fuyons. Et c'est pas drôle, et je le sais, mais c'est souvent la seule chose qui vient. Comme rire nerveusement et de manière incontrôlé quand quelqu'un se fait mal...
Je ne suis pas capable de conseiller, de trouver les mots, de savoir répondre, argumenter.
Je change de sujet, je détourne, je parle de moi. Non pas pour prendre des exemples, je n'en ai pas, mais juste pour essayer de dire quelque chose. Peu pertinente.
C'est pas que je suis pas concernée, que je ne compati pas au contraire, c'est juste que je n'y arrive pas.
Les amis peuvent pleurer dans mes bras, crier, s'exprimer, je suis là, mais juste présente, pour en dire quelque chose, pour faire avancer le schmilblik, je suis nulle!
Un exemple de consolation Bullshit?: Un jour où une amie vivait une très difficile rupture, du genre qui anéantie, je lui ai dis " si tu pouvais voir et faire comme dans le film ETERNAL SUNSHINE OF A SPOTLESS MIND" Si si je vous jure, j'ai dis ça, en toute conscience.
Le pire? chaque fois que j'ouvre la bouche, je sens que ça va être mauvais. Ce film en question, je viens seulement de le voir, et franchement, ne jamais y penser ou encore le voir en cas de rupture ça à présent, je le saurait!

Alors c'est décidé, je ne suis pas faite pour ça.
A mettre sur le CV de ma vie: qu'on attende pas de moi un bon répondant, une pertinence dans ces moments là. Je suis juste bonne pour la partie "Fuck it" du genre sortir se mettre une tête, crier, donner mon épaule ou autre, mais qu'on attende pas de moi que je sois bonne conseillère ou avis? J'ai une amie qui est tellement douée pour ça, je la surnommerais "l'oreille parlante" et je me dis que c'est une question de personne. Je ne suis pas de ces personnes là un point c'est tout un point c'est moi, un point c'est dit!

Fuite? peur des difficultés? incapable communication réelle? Analysera qui veut. Moi je me dis simplement que je fais avec les moyens que j'ai, que faut que j'assume et que ma positivation du monde m'empêche juste d'être objective, et alors? C'est grave, docteur?

mercredi 2 mai 2007

Détails Hysthéoriques


Suite au post parisianistique d' "Espectra Lamaria", voici des petites infos sur un lieu mythique:
(PS: Je vais bien, je calme les états d'âme et essaye de faire de même avec mon cerveau qui ne cesse de rouler trop vite, et même j'assume ma vie même si elle est pas parfaite, si si, je vous jure!)

Donc, je disais, les arènes de Lutèce:
C'est le monument gallo-romain qui est l'un des deux seuls encore visible à Paris avec les thermes de Cluny fut sans doute construit vers la fin du Ier siecle après Jesus-Christ.
Sa construction en dehors de la ville de Lutèce sur un versant de la Montagne Sainte-Geneviève fut probablement ordonnée par l'autorité romaine dans l'optique de la constitution du quartier romain sur la rive gauche.
A l'origine, les arènes étaient conçues pour les jeux du cirque et les repésentations théâtrales et elles pouvaient accueillir près de 16000 spectateurs sur des gradins en demi-cercle dont une grande partie n'existe plus aujourd'hui. Sur ces gradins, des dalles gravées exposées dans le square Capitan tout proche indiquaient les places des notables de la Lutèce gallo-romaine.
L'arène proprement dite (cavea) avait une hauteur de 2,50 mètres, était entourée d'un mur (podium) et surmontée d'un parapet (balteus). Les cages des animaux se trouvaient sous le podium et de nombreuses niches étaient aménagées pour améliorer l'accoustique. Les loges des acteurs qui se situaient derrière la plate-forme de la scène sont également encore visibles aujourd'hui. L'édifice mesurait près de 130 mètres de largeur faisant d'elles une des arènes les plus importantes du monde romain.

Ignorées pendant plus de quinze siècles, les arènes seront redécouvertes en 1869, pendant les travaux d'Haussmann, par la Compagnie des Onmnibus de Paris lors du percement de la rue Monge et de la construction des lignes de tramway. Dès 1883, la ville de Paris, dont la participation de Victor Hugo et de Victor Duroyet, octroient des crédits pour déterrer une partie de l'édifice. La suppression des lignes de tramway et la construction de la ligne 10 du Métro entrainent la disparition du dépôt qui occupait une partie des arènes.


mercredi 21 mars 2007

sécheresse pas arrides

4ans.

Il y a peu de jours, un évènement m'a rappelé que cela faisait 4ans. 4ans que quoi vous demandez-vous?

Et bien voilà:
Cela fait 4ans que mon coeur survit avec ses nombreuses réserves d'amour (merci les amis et la famille). 4ans qu'il n'a plus de ressources propres, toutes neuves. 4ans que mon corps n'a pas vraiment frissonné, de haut en bas pendant des jours et insufflé une énergie fabuleuse à ce petit coeur.

Sécheresse de sentiments, de sincérité, de tendresse, d'irrationnel. Et pourtant...

Pourtant mon coeur bat, il aime les choses, les gens, la vie.
Il est comme un peu plus creux simplement, comme un petit peu plus petit, incapable d'imploser comme il a su si bien le faire il y a 4ans ....

Je m'en rends compte, je regarde ce coeur sec et je sais bien que tant qu'il bat, tant que l'amour des amis et de la famille est là, il peut tenir.
Quant à moi, pour l'instant ça va. Ça va très bien même.
Mais il y a toujours ces angoisses:
>Celle de ne plus jamais frissonner, de ne pas m'inquiéter, de ne pas partager, recevoir donner spécifiquement à un être cher.
>Celle de me compromettre, pour éviter de vivre tout ça, de m'attacher par erreur et de ne pas vraiment irriguer mon coeur, mais de lui donner de quoi y croire....

Ps: Je sais, je me répète... Mais promis au programme très prochainement: des petites visites-guide perso de Paris

jeudi 8 février 2007

Mes posts ont (presque) une bonne mise en page!

Je suis passée à betablogger!
Du coup, mes posts ont un peu + de gueule que les "blocs" d'avant....
J'espère que ce sera + facile pour vous de me lire

Il me prend même l'envie de changer de fond, de forme, de couleur, tout ça tout ça
Quesque vous en pensez?


En prime, un pti tract du PCF, qui est bon en com, je trouve:

jeudi 1 février 2007

AAhhh! Tocqueville!

<< Je pense que le mouvement social qui rapproche du même niveau le fils et le père, le serviteur et le maître, et, en général, l’inférieur et le supérieur, élève la femme et doit de plus en plus en faire l’égale de l’homme. >>


<< Ce qu’il faut craindre, ce n’est pas tant la vue de l’immoralité des grands que celle de l’immoralité menant à la grandeur. Dans la démocratie, les simples citoyens voient un homme qui sort de leurs rangs et qui parvient en peu d’années à la richesse et à la puissance ; ce spectacle excite leur surprise et leur envie : ils recherchent comment celui qui était hier leur égal est aujourd’hui revêtu du droit de les diriger. Il s’opère ainsi je ne sais quel odieux mélange entre les idées de bassesse et de pouvoir, d’indignité et de succès, d’utilité et de déshonneur. >>


De la démocratie en Amérique






<< En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. >>


<< Je suis tenté de croire que ce qu’on appelle les institutions nécessaires ne sont souvent que les institutions auxquelles on est accoutumé. >>



<< «Le plus grand soin d’un bon gouvernement devrait être d’habituer peu à peu les peuples à se passer de lui.» >>


<< Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. >>


Charles Alexis Clérel de Tocqueville, (1805-1859)

mardi 30 janvier 2007

KAZÉ

Pourquoi quand on rencontre un mec bien, qui semble se rapprocher des valeurs et attentes que l'on a pour la gente masculine, il faut que la phrase fatidique tombe: "nous allons faire ça" suivit de "ma copine et moi"?.................................................................................................................................................................................

lundi 8 janvier 2007

Life, how life...tudututu

ça y est, me revoilà petit blogg.
Coucou lecteurs (enfin surtout lectrices on pourra dire)
Je sais que ce blogg est le sujet de mes états d’âme un peu pourris mais j’en ai besoin et je garde l’espoir d’être lue et donc paradoxalement entendue, car garder pour soi des choses, même les plus insignifiantes donne une réaction cocotte minute à laquelle je ne sait plus faire face.
Bref
Encore une fois, c’est pour me plaindre que j’écris. Il est 3h, et je suis en pleurs, des petites larmes de crocodiles qui s’apparentent à de la peur.
Je ne veux appeler personne, il est trop tard et je suis pas bourrée...

Pourtant, je sais que je n’appelle pas assez, que je ne donne pas assez de nouvelles, que je n’en prends pas assez de ceux que j’aime car quand j’appel c’est souvent pour mo que je le fais et c’est aussi pour ça que j’ose pas toujours appeler et que j’abuse de cette distance que je mets avec mes amis.

Ces amis si importants, si nécessaire, si “bol d’air” que je ne veux pas perdre.

apparté: ça y est je me suis equipée en cloppes cookies et lait, c’est partie pour un long poste “seche larme”

Voilà, je commence un tournant de ma vie. J’ai tout ce qu’il me faut, une vie super, un job, des amis donc, et de la chance d’être entourée. Et pourtant j’ai peur, peur de la solitude, de ne pas y arriver seule.
Demain, je vais enfin faire un boulo dans ce que j’aime et rémunéré, je voudrais tellement partager ma joie et mon angoisse en cet instant!
Et je voudrais pouvoir le dire à plus qu’un ami, à un être cher, particulier, que j’aime et qui m’aime. J’ai peur que mon célibat soit une “facilité”, j’ai peur qu’il ne soit pas tant choisi que ça malgres tout....
J’ai peur d’en attendre trop du prochain qui croisera ma route, J’ai peur d’attendre...
J’ai peur tout simplement, de perdre....
C’est fou cette angoisse du rien, de la chute, du desespoir, de l’incompréhension, du rattage!
Je ne sais pas exactement ce que je veux. J’ai réaliser que quoi que j’ai eu envie de faire dans la vie depuis des années, j’ai toujours réussi à le faire.
Je ne comprends pas pourquoi je me permets de me plaindre, d’être triste, de souffrir alors que j’ai tout pour moi. Sauf ça. Sauf cet amour, ce partage que finalement je redoute.....

Je commence un nouveau pan de vie et je crois que je ne l’avais tout simplement jamais vraiment envisagé. En tout cas pas seule.
Alors toujours et encore mes amis sont là, ma famille est présente , je suis une petite capricieuse je crois. Je veux tout. Est-ce vraiment un tort?

Je deteste ces histoire de bonnes résolutions de nouvelle année. Pourtant, je n’ai pas pu m’empecher de faire au moins le bilan. J’ai l’impression que je me complique les choses sans jamais rien faire à fond, j’ai l’impression que je me perd dans une volonté de ne jamais être trop adulte et de ne pas perdre mon âme d’enfant. Que du coup, je loupe des trucs, mais je sais pas quoi. Et en même temps, je ne demande rien de plus à la vie que ce qu’elle m’a deja offert.
Je suis brouillon, incompréhensible pour moi-même et je deteste ça.
Je patauge dan quelquechose qui me va, mais qui ne peut pas être parfait car j’ai toujoursbesoin de plus....
Bref, je suis dans ma vie sans avoir les deux pieds dedans, sans l’accepter totalement, sans lui faire face.....juste pour faire chier mon petit cerveau de capricieuse jamais rassasié....