lundi 28 mai 2007

Breakfast at Tiffany's en Vrac


Oui, je sais, mais que voulez-vous on ne peut pas toujours être originale, underground et imparfaite!

Une de mes référence, c'est le film Breakfast at Tiffany's. Et j'assume!

Pour ceux qui ne connaîtrais pas, c'est un film de 1961 de Blake Edwards et avec Audrey Hepburn tiré d'un bouquin de Truman Capote du même nom qui doit être tres bien vu le film.

Si vous voulez en savoir plus, il y a de quoi vous donnez des idées sur le fameux IMDB (International Movie Data Base), ma bible à moi avec le dico, l'encyclo, wiki s'il faut, et google aussi... et pour être sympa, je vous mets le lien là: http://www.imdb.com/title/tt0054698/

Bref, hier, j'ai vu une image de ce film, et je me suis rappelé combien je l'avais aimé. Pourtant je ne l'ai vu qu'une fois, mais je pense que volontairement, je ne l'ai pas revu, je l'ai rendu encore plus culte qu'il est en gardant les souvenirs que j'en ai et en créant un imaginaire par dessus.

Donc, en vrac et pour mieux comprendre: Pourquoi j'aime Breakfast at Tiffany's:
C'est une romance, c'est fleur bleu, c'est Audrey, sublime, essence même de l'élégance, pleine de fraicheur, de sincérité, de vérité et dont on sait qu'elle sera encore belle à 70 ans car son âme transpire la franchise, l'espieglerie, la naïveté, l'amour (d'ailleurs, suffit de la voir dans Always pour en avoir la preuve)
C'est l'histoire d'une jeune fille qui sait qu'elle ne veut pas finir seule avec ses chats.;)
C'est l'indépendance enfermée dans les conventions sociales des sixties et avec l'exageration de liberté qu'elles entrainaient. C'est le paradoxe de la femme. Ce coté vénale, qui finalement n'est présent que parcequ'on imagine que c'est mieux pour assoir son bonheur.
C'est justement la recherche du bonheur.
C'est la fille la plus simple du monde qui ne sait pas l'être.
C'est le goût du luxe et de la démonstration. C'est finalement une histoire d'amour, une quête, une acceptation, un passage à l'âge pas adulte, ni raisonnable, mais bon (comme un croissant!)
Et dans tout ça, vous vous en doutez, je me retrouve un peu ,moi!

Bon. Modestie oblige, pas dans la classe, l'élégance, l'attitude incarnée par Audrey. Cette manière si désinvolte et follement étudiée de porter du Givenchy, cette aptitude à rendre un chiffon élégant, un pantacourt classicime, une robe du soir juste parfaite, un drapé moderne..... Cette voix à la fois douce et qui s'impose, uniquement!


Non, ce n'est pas dans cela que je me reconnais, mais j'admire, je suis fan, je jubile en y pensant... Il reste que dans ce film ya plein de petit trucs que j'aime et qui sont "moi":
  • La Carry Bradshaw attitude

  • Le frigo remplie d'une bouteille de lait et d'une paire de chaussures (évidemment)
  • Ce naturel port du diademe et de la robe du soir en pleine journée sur la 5éme Avenue
  • Le tricot
  • Le baiser sous la pluie

vendredi 11 mai 2007

PAS CAPABLE

Il y a des trucs, il faut parfois s'avouer qu'on sait pas les faire.

J'en ai eu encore la preuve ce soir, je ne sais pas consoler. Je parle beaucoup d'habitude, mais face à la détresse, sentimentale, sociale, personnelle de quelqu'un qui se confie, je ne sais pas réagir... Pire, ma première réaction (défense?) c'est de dire des conneries, de faire rire, ou dumoins d'essayer. Courage fuyons. Et c'est pas drôle, et je le sais, mais c'est souvent la seule chose qui vient. Comme rire nerveusement et de manière incontrôlé quand quelqu'un se fait mal...
Je ne suis pas capable de conseiller, de trouver les mots, de savoir répondre, argumenter.
Je change de sujet, je détourne, je parle de moi. Non pas pour prendre des exemples, je n'en ai pas, mais juste pour essayer de dire quelque chose. Peu pertinente.
C'est pas que je suis pas concernée, que je ne compati pas au contraire, c'est juste que je n'y arrive pas.
Les amis peuvent pleurer dans mes bras, crier, s'exprimer, je suis là, mais juste présente, pour en dire quelque chose, pour faire avancer le schmilblik, je suis nulle!
Un exemple de consolation Bullshit?: Un jour où une amie vivait une très difficile rupture, du genre qui anéantie, je lui ai dis " si tu pouvais voir et faire comme dans le film ETERNAL SUNSHINE OF A SPOTLESS MIND" Si si je vous jure, j'ai dis ça, en toute conscience.
Le pire? chaque fois que j'ouvre la bouche, je sens que ça va être mauvais. Ce film en question, je viens seulement de le voir, et franchement, ne jamais y penser ou encore le voir en cas de rupture ça à présent, je le saurait!

Alors c'est décidé, je ne suis pas faite pour ça.
A mettre sur le CV de ma vie: qu'on attende pas de moi un bon répondant, une pertinence dans ces moments là. Je suis juste bonne pour la partie "Fuck it" du genre sortir se mettre une tête, crier, donner mon épaule ou autre, mais qu'on attende pas de moi que je sois bonne conseillère ou avis? J'ai une amie qui est tellement douée pour ça, je la surnommerais "l'oreille parlante" et je me dis que c'est une question de personne. Je ne suis pas de ces personnes là un point c'est tout un point c'est moi, un point c'est dit!

Fuite? peur des difficultés? incapable communication réelle? Analysera qui veut. Moi je me dis simplement que je fais avec les moyens que j'ai, que faut que j'assume et que ma positivation du monde m'empêche juste d'être objective, et alors? C'est grave, docteur?

mercredi 2 mai 2007

Détails Hysthéoriques


Suite au post parisianistique d' "Espectra Lamaria", voici des petites infos sur un lieu mythique:
(PS: Je vais bien, je calme les états d'âme et essaye de faire de même avec mon cerveau qui ne cesse de rouler trop vite, et même j'assume ma vie même si elle est pas parfaite, si si, je vous jure!)

Donc, je disais, les arènes de Lutèce:
C'est le monument gallo-romain qui est l'un des deux seuls encore visible à Paris avec les thermes de Cluny fut sans doute construit vers la fin du Ier siecle après Jesus-Christ.
Sa construction en dehors de la ville de Lutèce sur un versant de la Montagne Sainte-Geneviève fut probablement ordonnée par l'autorité romaine dans l'optique de la constitution du quartier romain sur la rive gauche.
A l'origine, les arènes étaient conçues pour les jeux du cirque et les repésentations théâtrales et elles pouvaient accueillir près de 16000 spectateurs sur des gradins en demi-cercle dont une grande partie n'existe plus aujourd'hui. Sur ces gradins, des dalles gravées exposées dans le square Capitan tout proche indiquaient les places des notables de la Lutèce gallo-romaine.
L'arène proprement dite (cavea) avait une hauteur de 2,50 mètres, était entourée d'un mur (podium) et surmontée d'un parapet (balteus). Les cages des animaux se trouvaient sous le podium et de nombreuses niches étaient aménagées pour améliorer l'accoustique. Les loges des acteurs qui se situaient derrière la plate-forme de la scène sont également encore visibles aujourd'hui. L'édifice mesurait près de 130 mètres de largeur faisant d'elles une des arènes les plus importantes du monde romain.

Ignorées pendant plus de quinze siècles, les arènes seront redécouvertes en 1869, pendant les travaux d'Haussmann, par la Compagnie des Onmnibus de Paris lors du percement de la rue Monge et de la construction des lignes de tramway. Dès 1883, la ville de Paris, dont la participation de Victor Hugo et de Victor Duroyet, octroient des crédits pour déterrer une partie de l'édifice. La suppression des lignes de tramway et la construction de la ligne 10 du Métro entrainent la disparition du dépôt qui occupait une partie des arènes.