mardi 20 mai 2008

samedi 10 mai 2008

Divagations nocturnes

4h45
Les oiseaux chantent, je me réveille.
Je suis encore alcoolisée
1L d’eau et je devrais me recoucher mais non, mon cerveau tourne ça y est il est en route.
Bilan : une soirée sympathique. Un diner superbe. Je suis un bon parti ya pas à dire. Bon.. sauf pour la vaisselle. Rien que d ‘y penser j’ai envie de me recoucher…

Des tas de cigarettes ce soir…
Et d’alcool

Et la preuve de ma faiblesse, de ma fragilité actuelle, de mon manque de stabilité :

Une fois les amis partis, j’ai appelé, tout le monde. Tous ceux que je devrais laisser tranquilles et aussi ceux à qui je voulais parler en me disant que comme ça j’appelerais pas les mauvais, que je parlerais, divaguerais sans trop de conséquences.

Quelles seront les conséquences demain de mes appels intempestifs à celui que je devrais oublier et qui a répondu si gentillement et qui a du se dire que je suis tarée et obstinée et que s’il a pas compris qu’il me plaît, est stupide ?

Et celui qui n’a pas répondu que j’ai rappellé et pourtant à qui je ne porte pas d ‘intérêts si ce n’est que souvent, quand on se quitte alcoolisés, on « bug » . Et que du coup, tout à l’heure j’ai appelé desespérement plutot que de rester seule ?

Et celui que je dois oublier, à qui j’ai dis que je ne devais plus le revoir et que je ne sais effacer de mon cerveau qui l’aime encore et qui aura demain je ne sais combien d’appels en absence ?

Je divague, je m’attriste de mon attitude, de mon état, de ma faiblesse, de mes choix et actes…

J’ai froid et mal. Je me sens seule, j’ai besoin d’amour, de calins, d’attention et je me retrouve à perdre le peu de dignité qu’il devrait me rester

Dans ces moments là, je ne me sens pas adulte, juste perdue, qui m’a oubliée et pourquoi ?

Bonne nuit, je vais essayer de me rendormir, et qui sait, peut-être demain matin (tout à l'heure), j'aurais oublié

mardi 6 mai 2008

Kino-tractopilation

Comment commencent les films? D'où sortent-ils? D'une idée

Alors je suis pleine d'idées.
Mais d'où vient l'idée? Faut que j'appelle Dr DRÉ!

À quoi ça tient tout ça?
Tout ça: vous savez tout ce qu'on imagine, rêve, crée dans sa tête et qui ne vient de rien ou d'insignifiantes choses incompréhensibles indescriptibles.
Pour celles (et ceux évidemment) qui ne voient pas de quoi je parle je vais vous donner un exemple détaillé et édifiant de la fulgurance imaginative de mon cerveau cinématographique:
  • Dimanche dernier, quizz habituel. Pas la trace des acolytes habitués sauf une amie d'amis homonyme et peu connue qui me présente son équipe(généreuse et sociale comme nous sommes toutes). Des gens manifestement réguliers du lieu et que je n'avais pourtant jamais "vus"...
Mes acolytes arrivent, on joue de notre coté et ponctuent les questions d'aides et commentaires avec l'autre team. Réponses, pauses, discussions banales, sur rien de bien profond qui nous ferait nous connaître +.
Puis là, dans la nuit, un "Bonsoir" qui me plaît.
Mais au fait, qui est-il ce monsieur bonsoir qui s'en est allé? Je ne connais même pas son prénom.

C'est dès à présent que mon cerveau de folle se met en route, au quart de tour....
Et ce n'est pas dutout son prénom que j'imagine, même pas son corps sous son t-shirt jaune hispanique. Ça, ce serait normal, logique, explicable...

Non non, je suis déjà dans la galaxie débile du film de la vie fictionnelle.
Je suis avec lui, à flirter. Je suis dans sa vie et lui dans la mienne. Et Oui, je le CONNAIS PAS et déjà le film continue et me fait jouer des pauv' scenes vaporeuses et roses. Je SaIs même pas son nom et je le vois déjà père de mes enfants!!!!
PUTIN DE CONTES DE FÉES DE MERDE!!!
Pourtant j'ai jamais vraiment trop aimé ça, et malgrès l'analyses Bradshawienne, c'est pas pour vivre une vie de princesse refoulée version RealLife que j'aime les vieilles pierres et autres châteaux...

Et le pire, le pire?!:
Ben je me projette déjà à dimanche prochain. Est-ce que je le verrais? comment je réagirais?
J'ai plannifié mon épilation demain (cf ce post pour ceux qui comprennent pas) [bon, et aussi parceque Rdv gynéco]
Je veux savoir son prénom
Je veux le revoir
Je veux vivre mon rêve, faire un vrai film?
Mais ça va pas la tête? "T'es trop con ma fille"

Quesqui peut bien me faire devenir scénariste, réalisatrice, actrice de films navets aussi concons et que je déteste pourtant tant?

À quoi ça tient et d'où ça vient???




vendredi 2 mai 2008

In the mood(y) for Californication

Il y a des mois de ça, cette Mlle Bradshaw nous parlait d'une de mes cultures préférées: américaine (et oui, ya des trucs de chez eux que j'aime, je devrais les lister un jour pour me prouver que je les déteste pas tant que ça), courte, cliché et à la fois provocatrice: LA SÉRIE

Sous ses bons conseils et sa jolie descrpition (un Sex&The City masculin et WestCost) je ne pouvais que voir le pilote en question.
J'ai alors rencontré Hank Moody, ecrivain en perte d'inspiration et de dignité, trash et défoncé (le cliché de l'écrivain maudit, dire que c'est un français qui a fait se transporter ce mythe) et de sa super fille Becca, Strange Emily humaine (pour ceux qui voient pas la référence: vous vous faites vieux!) et de sa superbe ex dont on connait trop bien le visage quand on a vu le Solaris de Soderbergh (ou carrément étudié!)

Du fait des petits soucis du streaming dernièrement, je me suis arrêtée au 2d épisode, où Hank défoncé baise une nana sur le nouveau lit conjugal de son ex (avec un certain Bill très énervant)
et gerbe sur sa toile pourrie d'art contemporain alors qu'il est pris en flag....

En gros le sous-titre proposé par l'artiste chocolatière: Trashitude à L.A. est très bien résumé

Bref, ce soir, grâce à la soeur d'un pote, on s'est fait une première overdose de trashitude avec 5 épisodes, et c'était bien cool.
Si j'avais M6, je la regarderais le vendredi soir, mais ce serait malgrès tout faire offense à Carrie et ses copines qui sont les seules à qui j'accordais le droit de me divertir le vendredi sans sorties (ce qui est rare) quand j'avais M6.
En + cette série mérite VRAIMENT d'être vue en VO et je voudrais même avoir la version sous-titrée anglais car les dialogues sont bons, que comme c'est l'histoire d'un écrivain les efforts ont été faits et même si on comprends pas tout, les injures en partculiers, c'est quand même mieux. En plus, je ferais surement un jour un post sur le sous-titrage français et les conneries qui peuvent y être mises... ça ÉnerVe!!!

Pour vous dire, ça me donne envie de relire Keats dans le texte (sans compter la référence aux Préraphaélites) mais surtout de mieux écouter plein plein de bon son, comme Led Zep, Black Savath, mais surtout Dylan, je crois que je vais le lire avant de le ré-écouter

Si j'ai pas réussi à vous donner envie de tenter l'experience, j'ai encore un truc pour les ex-fan d'Une nounou d'enfer, ça nous a pris 4 épisodes pour la retrouver mais celle qui joue Mia, et qui a un super rôle dont je ne peux dévoiler +, ben c'est celle qui jouait la petite Grace Shefields, la dernière, toute mimi un peu psycho!!!! Rien que pour ça vaut voir.