mercredi 19 novembre 2008

Où étions nous?

Suite au post d'Atchoum, je me suis rappelée combien certains moments "historiques" restaient gravés dans la mémoire.
Je me suis toujours dit que c'était fou de se souvenir de où on était, ce qu'on faisait lorsqu'on a appris un évènement international d'importance ou une nouvelle tres perso et émouvante...

Pour Obama, j'etais donc dans le lit de ma nouvelle vie faite d'un peu plus d'espoir grâce à son election.

Il y a déjà 7 ans de cela, j'ai écris où j'étais, ce que je faisais et qui, quoi, ce que je ressentais au moment où j'ai appris pour les tours jummelles.
Je l'ai écris car j'avais l'impression qu'il fallait temoigner et j'ai adressé ce texte à mes futurs et encore fictifs petits-enfants car je crois que mes grands parents savaient où ils était quand la guerre s'est déclarée, se souvennait de ce qu'ils faisiaent quand les américains ont bombardé et je sais que mes parents savent exactement où ils étaient lors des 1ere barricades de mai 68 et à l'annonce de Tchernobyl par exemple.

Cette capacité de se souvenir précisemment d'un instant du fait de l'importance de la nouvelle information ne viendrait donc pas de notre ère médiatique?
Pourtant, quand le mur de Berlin est tombé je peux vous dire que j'étais devant la télé pendant des heures, que la transmission satellitte avec le logo tres eighties de FranceTélécom est gravée dans ma mémoire, et ce + que le concert de Yehudi Menuhin et que j'etais assise au bout du lit des parents que je portais un pull vert et que papa a pianoter le minitel pour avoir + d'info et qu'a l'époque, tiens, les rideaux étaients verts....

Alos oui, c'est aussi grace aux médias que ces événements s'imposent plus vite et plus fort à nous mais ce qui fait que l'on se souvient où on était et ce que l'on faisait, c'est que l'émotion est tellement forte, intense, que votre vie se met sur pause ou sue "déroulement seconde/seconde", pour que vous impregniez tout ce qui fait le moment et que l'image soit nette, remplie de mégapixels tous tres détaillés dans votre esprit.
C'est ainsi que je sais que j'etais dans une cabine téléphonique, en tenue de spéléo au bord des causses quand j'ai su que mon grand-père etait décédé ou aussi les pieds sur le bureau de ma chef avec la vue sur le campus de l'université (tres vert et plein de gens qui jouent dehors) quand j'ai appris que ma soeur attendait sa 3eme...

Et vous, quels sont les instantannés de vous dans l'h/Histoire?

lundi 3 novembre 2008

Morceau(x) choisis

Le nouvel album d'ABD EL MALIK est sorti.
Je passe par Deezer et je me dis: Il parle(chante?) bien c't'homme là!

Parfois il est un peu moi, parfois il est nous toutes, souvent il est juste.

Extraits:
C'est l'allégorie d'une fille facile qu'est assise à la place du mort
Qui pense que je t'aime n'est qu'un mouvement du corps
Elle oscille va et vient se donne et regrette ensuite
Lui il kiffe SMS elle se pointe de suite
[...]
Leurs coeurs battent de concert affective mendicité
[...]
Il lui dit "tu es belle", elle s'engouffre dans le piège
Puis dévie "en ce moment je lis Malraux"
[...]ce qui l'interesse chez elle au départ c'est pas son cerveau
Elle s'en rend bien compte et se mordille la lèvre comme quand gamine elle jouait au cerceau
Mais on en est tous là c'est juste l'amour qu'on cherche à vivre
[...]
On est déchiré par l'absence et le vide
En prise avec nos paradoxes le besoin d'amour complique
[...]
Elle approche son visage, se retracte, se demande
Si au fond elle-même n'est pas une sorte d'offrande
Sacrifiée sur l'autel de toutes celles qu'on mal
Qui souffrent qui peinent tellement de ne pas avoir confiance en elles
Même si elle sait bien que son "je t'aime" est factice
Elle se dit aux yeux de quelqu'un au moins elle existe
....



Découvrez Abd al Malik!